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En montagne en été

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En montagne en été
Hans Treiber - En montagne

C’est ici un véritable glacier et nous sommes dans une partie accidentée que l’on nomme « chute de séracs ». Le guide est en tête et « taille », le touriste le suit et porte la corde ramassée en anneaux. Ils sont tous deux munis de crampons qui ne sont pas indispensables.

Déjà et comme malheureusement chaque année, nous avons 1u dans les quotidiens les drames de « l’Alpe homicide ». Et de là les lecteurs généralisent et concluent que la montagne est toujours dangereuse, que les alpinistes sont voués à une mort brutale et que, s’il en est qui échappent à cette loi, ils le doivent à la chance ou à un concours favorable.

Or la montagne est sans danger pour ceux, et ils sont heureusement légion, qui restent dans les limites saines et raisonnables tout en ne se limitant pas à des excursions de famille, lesquelles pourraient elles-mêmes être dangereuses pour des imprudents et des téméraires.

Il y a alpinisme et alpinisme… Des promeneurs qui ne s’écartent pas des sentiers faciles et jalonnés rentrent de leurs excursions aussi satisfaits que s’ils avaient réalisé une grande ascension réputée. Et ceux-là sont cependant des sages et des raisonnables ; tandis que d’autres, généralement jeunes, ne s’intéressent qu’aux véritables exploits dont souvent ils ne sont pas capables ; exploits qu’ils arrivent cependant à réaliser, n’échappant à un accident que par un concours de circonstances exceptionnellement favorables.

Les uns, soit par leur âge, soit par leur manque d’entraînement et surtout s’ils sont sujets au vertige, si leur cœur n’est pas solide, si le souffle leur manque facilement, devront savoir limiter leurs « performances » en montagne à des promenades et des excursions pas trop longues, sans quitter les sentiers battus.

Tandis que les plus robustes pourront, sinon s’attaquer tout de suite à quelques sommets, du moins commencer un entraînement et une accoutumance à la montagne par une série d’excursions faciles et sans danger.

Ayant profité des leçons tirées des randonnées accomplies durant un premier séjour, ils pourront retourner à la montagne les années suivantes et acquérir par degrés, toutes les connaissances et les qualités qui feront d’eux des alpinistes accomplis.

Vous serez alpiniste.

Lecteurs de Jeunesse-Magazine qui avez entendu l’appel de la montagne et brûlez d’y répondre, voulez-vous, tel le hardi garçon que montre notre couverture, pouvoir vous élancer un jour à l’escalade des sommets neigeux ? Vous y parviendrez, nous vous le promettons, si vous savez modérer votre ardeur et vous astreindre à une sage progression, selon le programme que nous vous proposons ici.

Au début, « piano ».

La première saison, et nous envisageons des vacances normales de trois semaines, vous emploierez la première semaine à des excursions faciles faites en famille ou avec des amis, qui vous procureront un premier entraînement. La seconde semaine, outre de petites promenades, vous pourrez projeter deux grandes excursions, partant le matin au petit jour et rentrant le soir pour le dîner ; vous emporterez quelques provisions en plus du déjeuner froid. Et pour la dernière semaine de vos premières vacances en montagne, vous pourrez envisager une vraie ascension sous la conduite d’un guide du pays ; vous partirez même au besoin une après-midi pour monter coucher ù un refuge et réduire lu montée du lendemain ; vous pourrez flâner au sommet avant de redescendre pour le dîner. Mais il faudra choisir une ascension sans danger, pas difficile ni trop fatigante et si possible offrant un parcours d’une ou plusieurs heures de glacier et une petite escalade afin d’entrer en contact avec les différentes formes de l’alpinisme. Au cours de cette ascension vous suivrez attentivement toutes les indications de votre guide, vous tâcherez de deviner à l’avance le chemin qu’il suivra et vous observerez bien comment il procède en toutes occasions. Ce sera une leçon dont vous vous efforcerez à tirer le meilleur profit et vous aurez donc intérêt non pas à vous faire conduire par un indigène mais par un guide professionnel même si cette ascension réputée facile pouvait vous permettre de vous passer d’un concours aussi qualifié.

Et, non rebuté par des fatigues malsaines, exagérées, par des incidents frisant l’accident, par des aventures scabreuses, vous reviendrez de vos vacances avec de beaux souvenirs qui tout l’hiver vous feront penser avec joie aux journées écoulées et aux courses futures.

Vers une première course sans guide.

La seconde année, vous partirez confiant, et sans crainte vers la montagne, mais vous devrez vous défendre contre toute témérité, contre les conseils d’amis ou d’inconnus qui vous entraîneraient à mettre les bouchées doubles. La connaissance de la montagne ne s’acquiert pas en quelques courses, en quelques jours ou semaines, mais en plusieurs années suivant la longueur des séjours, le nombre et la variété (les courses, leur réussite… Vous reprendrez donc d’abord un entraînement comme celui de la première année, ainsi il en sera à chaque début de saison par de petites excursions pendant la première semaine. Après deux ou trois journées consacrées à une sorte de reconnaissance de la contrée, vous partirez vers de nouveaux sommets et comme pour votre ascension de l’année précédente, vous prendrez un bon guide pour « faire » quelques- unes des courses classiques du massif ce qui pourra être votre programme de la seconde quinzaine. Vous terminerez vos vacances soit par quelques courses plus importantes, couchant parfois « en refuge », soit en accomplissant un périple de quelques jours à travers le massif, avec passage de cols, et peut-être même une course en traversée, c’est-à-dire montant par l’une des faces et descendant par une autre face. Enfin s’il vous reste quelques jours et que vous ayez avec vous des camarades entraînés, vous pourrez vous aventurer à faire « une course sans guide ». La plus grande prudence devra alors être sans cesse votre règle de conduite aussi bien dans le choix de la course, des compagnons, que pendant l’ascension. Si le temps n’est pas absolument certain, vous ne devrez pas hésiter à remettre au lendemain votre départ ; si, parti, le temps semble devoir changer, vous abandonnerez votre programme et reviendrez au village. Si en route vous hésitez dans le choix de votre itinéraire, si vous rencontrez une difficulté quelconque, il vous faudra faire demi-tour car vous devrez songer que toute difficulté franchie à la montée peut être infranchissable à la descente et que d’autres peuvent survenir et s’ajouter alors que la fatigue diminue vos forces et vos capacités. Pour le choix de cette première course sans guide, il serait préférable de refaire une course déjà faite avec guide parmi l’une des plus faciles, sinon choisir une excursion connue comme étant sans danger. Enfin, vous prévoirez un horaire très large, ayant toujours devant vous une ou plusieurs heures d’avance d’autant plus que l’alpiniste sans guide met toujours plus longtemps à faire une course qu’un guide qui connaît déjà le parcours et ne perd jamais de temps.

Un peu plus haut encore…

La troisième année, après un entraînement de quelques jours, puis quelques courses moyennes avec guide il vous sera loisible d’entreprendre une course plus sérieuse. Car vous commencerez alors à être initié suffisamment pour n’avoir plus besoin de conseils et pour tracer vous-même votre plan d’action. Cependant, il ne faudra pas vous croire devenu maître et aborder sans guide soit les escalades réputées difficiles, soit les grands sommets. Pour vous lancer à la conquête de voies vierges (nous ne parlons pas de sommets vierges car il n’en existe plus dans les Alpes et Pyrénées, et ce n’est guère que les massifs himalayens qui peuvent offrir un champ inexploré), vous devrez attendre encore. Et chaque année, vous suivrez une progression en la limitant toujours à vos capacités.

Selon les possibilités d’un chacun…

Certains ne pourront jamais faire de très grandes courses ou des escalades acrobatiques, soit qu’ils n’éprouvent que fatigues anormales ou appréhension constante. Ceux- là devront se contenter de courses modestes qui ne seront pas moins agréables ou intéressantes. Pour celui qui marche bien et possède toutes les aptitudes voulues mais qui, pour des raisons de budget, cherche à se passer le plus possible de guide, il devra en tenir compte dans le choix de la région de ses vacances ; certains petits massifs dédaignés des alpinistes en renom sont d’excellents terrains pour l’entraînement sans guide.

Donc des facteurs aussi complexes et personnels ne permettent pas d’édicter des règles immuables. Sans doute, c’est là un des charmes de l’alpinisme qui est une distraction variée, non pas seulement par les lieux, mais aussi par les conditions de pratique et d’adaptation à chaque être. Dans cet article très généralisé nous n’avons volontairement pas appliqué des règles fixes tout comme nous n’avons pas fixé de choix de terrains et de courses. Plus tard nous pourrons sans doute faire une sorte d’application et tracer pour le lecteur des programmes plus pratiques.

A. Saint Jacques. Photo LÄMMEL. Zurich. Jeunesse Magazine, 20 aout 1939

Autre aspect de glacier. Cette lèvre de glace est la partie supérieure d’une rimaye, grandes crevasses que l’on rencontre dans les parties supérieures des glaciers peu avant les rochers des sommets. Tandis que la vue, en tête de notre article, prise à plus basse altitude, nous montre de la glace vive, ici, nous trouvons sur la glace une couche de neige très épaisse. La dentelle de glace provient de la fonte diurne, qui gèle la nuit.

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