[tdb_mobile_search tdc_css="eyJwaG9uZSI6eyJtYXJnaW4tbGVmdCI6Ii03IiwicGFkZGluZy10b3AiOiI0IiwiZGlzcGxheSI6IiJ9LCJwaG9uZV9tYXhfd2lkdGgiOjc2N30=" icon_color="#ffffff" tdicon="td-icon-magnifier-medium-short" icon_size="eyJhbGwiOjIyLCJwaG9uZSI6IjIyIn0=" icon_padding="eyJhbGwiOjIuNSwicGhvbmUiOiIxIn0=" icon_color_h="#aaaaaa"]
[tdb_header_logo align_vert="content-vert-center" align_horiz="content-horiz-center" media_size_image_height="239" media_size_image_width="334" image="3049" image_width="eyJhbGwiOiIxMzAiLCJwb3J0cmFpdCI6IjEzMCIsInBob25lIjoiNjAifQ==" image_pos="between" tagline_align_horiz="content-horiz-center" tagline_align_vert="content-vert-center" text="Style" tagline="TmV3cw==" display="" tagline_pos="inline" f_text_font_family="445" f_text_font_transform="uppercase" f_text_font_weight="600" f_text_font_spacing="1" f_text_font_size="eyJhbGwiOiIyMCIsInBvcnRyYWl0IjoiMjAiLCJwaG9uZSI6IjE2In0=" f_text_font_line_height="1" f_tagline_font_family="445" f_tagline_font_transform="uppercase" f_tagline_font_weight="600" f_tagline_font_spacing="1" f_tagline_font_size="eyJhbGwiOiIyMCIsInBvcnRyYWl0IjoiMjAiLCJwaG9uZSI6IjE2In0=" f_tagline_font_line_height="1" text_color="#ffffff" text_color_h="#ffffff" tagline_color="#ffffff" tagline_color_h="#ffffff" ttl_tag_space="0" tdc_css="eyJwaG9uZSI6eyJkaXNwbGF5IjoiIn0sInBob25lX21heF93aWR0aCI6NzY3LCJhbGwiOnsiZGlzcGxheSI6IiJ9LCJwb3J0cmFpdCI6eyJkaXNwbGF5IjoiIn0sInBvcnRyYWl0X21heF93aWR0aCI6MTAxOCwicG9ydHJhaXRfbWluX3dpZHRoIjo3Njh9"]
[tdb_mobile_menu menu_id="22" tdc_css="eyJhbGwiOnsiZGlzcGxheSI6IiJ9LCJwaG9uZSI6eyJtYXJnaW4tcmlnaHQiOiItNSIsInBhZGRpbmctdG9wIjoiMyIsImRpc3BsYXkiOiIifSwicGhvbmVfbWF4X3dpZHRoIjo3Njd9" icon_padding="1" tdicon="td-icon-menu-thin-right" icon_color="#ffffff" icon_color_h="#aaaaaa" icon_size="28" align_horiz="content-horiz-right"]
[tdb_header_logo align_vert="content-vert-center" align_horiz="content-horiz-center" media_size_image_height="1733" media_size_image_width="2844" image="2959" image_width="eyJhbGwiOiIxNTAiLCJwb3J0cmFpdCI6IjEzMCJ9" image_pos="between" tagline_align_horiz="content-horiz-center" tagline_align_vert="content-vert-center" display="" tagline_pos="inline" f_text_font_family="445" f_text_font_transform="uppercase" f_text_font_weight="600" f_text_font_spacing="1" f_text_font_size="eyJhbGwiOiIyNCIsInBvcnRyYWl0IjoiMjAifQ==" f_text_font_line_height="1" f_tagline_font_family="445" f_tagline_font_transform="uppercase" f_tagline_font_weight="600" f_tagline_font_spacing="1" f_tagline_font_size="eyJhbGwiOiIyNCIsInBvcnRyYWl0IjoiMjAifQ==" f_tagline_font_line_height="1" text_color="#000000" text_color_h="#000000" tagline_color="#000000" tagline_color_h="#000000" ttl_tag_space="0" tagline="JTIw" text=" "]
[tdb_header_menu main_sub_tdicon="td-icon-menu-dots-square" mm_align_horiz="content-horiz-center" modules_on_row_regular="25%" modules_on_row_cats="25%" image_size="" modules_category="image" show_excerpt="none" show_com="none" show_date="none" show_author="none" mm_sub_align_horiz="content-horiz-right" mm_elem_align_horiz="content-horiz-center" menu_id="506" f_elem_font_family="445" f_elem_font_transform="uppercase" f_elem_font_weight="700" f_elem_font_spacing="1" f_elem_font_size="eyJhbGwiOiIxNiIsInBvcnRyYWl0IjoiMTQifQ==" f_elem_font_line_height="2.4" text_color="#000000" tds_menu_active1-text_color_h="#aaaaaa" tds_menu_active1-line_height="0" tds_menu_active1-line_width="0" tdc_css="eyJhbGwiOnsibWFyZ2luLXJpZ2h0IjoiMCIsImRpc3BsYXkiOiIifSwibGFuZHNjYXBlIjp7ImRpc3BsYXkiOiIifSwibGFuZHNjYXBlX21heF93aWR0aCI6MTE0MCwibGFuZHNjYXBlX21pbl93aWR0aCI6MTAxOSwicG9ydHJhaXQiOnsiZGlzcGxheSI6IiJ9LCJwb3J0cmFpdF9tYXhfd2lkdGgiOjEwMTgsInBvcnRyYWl0X21pbl93aWR0aCI6NzY4fQ==" tds_menu_active="tds_menu_active3" elem_space="5" main_sub_icon_size="eyJhbGwiOiIxOSIsInBvcnRyYWl0IjoiMTcifQ==" main_sub_icon_space="7" elem_padd="eyJhbGwiOiIwIDEwcHggMCAxNnB4IiwicG9ydHJhaXQiOiIwIDhweCAwIDE0cHgifQ==" inline="yes" sep_icon_align="0" tds_menu_active3-text_color_h="#ffffff" tds_menu_active3-bg_color="#000000" align_horiz="content-horiz-right" main_sub_icon_align="-2" sub_icon_pos="" show_mega_cats="yes" mm_width="eyJhbGwiOiIxMjAwIiwibGFuZHNjYXBlIjoiOTg0IiwicG9ydHJhaXQiOiI3NDAifQ==" mm_align_screen="yes" mm_child_cats="8" mm_sub_inline="yes" mm_sub_border="0" mm_elem_padd="eyJhbGwiOiI4cHggMTZweCIsInBvcnRyYWl0IjoiNnB4IDE0cHgifQ==" mm_elem_border="0" mm_elem_border_a="0" mm_sub_padd="eyJhbGwiOiIwIDAgMTVweCAwIiwicG9ydHJhaXQiOiIwIDAgMTBweCAwIn0=" mm_subcats_bg="#000000" mm_elem_bg_a="eyJ0eXBlIjoiZ3JhZGllbnQiLCJjb2xvcjEiOiIjNDQ0NDQ0IiwiY29sb3IyIjoiIzQ0NDQ0NCIsIm1peGVkQ29sb3JzIjpbXSwiZGVncmVlIjoiLTkwIiwiY3NzIjoiYmFja2dyb3VuZC1jb2xvcjogIzQ0NDQ0NDsiLCJjc3NQYXJhbXMiOiIwZGVnLCM0NDQ0NDQsIzQ0NDQ0NCJ9" mm_elem_color="#ffffff" mm_elem_color_a="#ffffff" f_mm_sub_font_family="445" f_mm_sub_font_transform="uppercase" f_mm_sub_font_weight="600" f_mm_sub_font_spacing="eyJhbGwiOiIxIiwicG9ydHJhaXQiOiIwIn0=" f_mm_sub_font_size="14" f_mm_sub_font_line_height="1" mm_elem_space="5" mm_posts_limit="4" mm_bg="#000000" mm_border_color="#000000" mm_border_size="0" mm_shadow_shadow_offset_vertical="0" mm_shadow_shadow_size="0" title_txt="#ffffff" modules_gap="eyJhbGwiOiIxNSIsInBvcnRyYWl0IjoiMTAifQ==" art_title="0" f_title_font_family="445" f_title_font_size="eyJhbGwiOiIxNiIsInBvcnRyYWl0IjoiMTQifQ==" f_title_font_line_height="1.4" f_title_font_weight="700" f_title_font_transform="uppercase" f_title_font_spacing="1" title_txt_hover="#ffffff" pag_text="#ffffff" pag_h_text="#ffffff" pag_bg="#444444" pag_border="#444444" show_review="" show_audio="" show_cat="none" mix_color_h="rgba(0,0,0,0.5)" mix_type_h="darken" mix_type="color" mm_padd="eyJwb3J0cmFpdCI6IjE1IiwibGFuZHNjYXBlIjoiMjAifQ=="]
Accueil Les articles Dans la presse ancienne Montagne, école virile – Jeunesse et Montagne 1941

Montagne, école virile – Jeunesse et Montagne 1941

0
Montagne, école virile – Jeunesse et Montagne 1941
Reconstitution - Jeunesse et Montagne

La neige a disparu, les villages des Alpes se sont réveillés de leur long hivernage. Le travail reprendra intensif. « Sept mois d’hiver, cinq mois d’enfer », dit un vieux dicton du Dauphiné. Les avalanches ont détruit les champs ; il faut enlever les pierres qui les recouvrent, remonter la terre qui a glissé le long de la pente.

Et n’est-ce pas déjà un symbole de la foi montagnarde que de voir chaque année recommencer les mêmes gestes pour la sauvegarde de la terre maternelle ? Aucun découragement dans les gestes de l’homme qui reconstruit sa maison écrasée par la neige ou endigue le torrent qui ronge peu à peu ses cultures. Mais la belle saison est courte ; de mai à septembre il faut semer le blé ou le seigle, planter les pommes de terre, soigner les récoltes, moissonner, s’occuper du bétail à l’alpage, achever la provision de bois, descendre le foin des montagnes… Et déjà, les premières neiges annonciatrices de l’hiver, blanchissent les sommets.

Cette vie rude a formé un peuple fort. Souvent silencieux, généreux, les montagnards sont accueillants à ceux qui savent les comprendre : leur fidélité à toute épreuve en fait des hommes sûrs. Ils ont conservé leurs traditions et leurs coutumes. Leur amour de la terre, leur unité morale et leur goût de l’effort donnent un exemple magnifique des plus belles vertus françaises.

La vie d’une équipe en montagne est influencée par cet exemple. L’Equipe doit, si elle veut vivre, réussir à gagner la confiance des paysans. Mais la nature se charge d’exercer ces efforts, d’obliger les Chefs et les Volontaires à s’élever au-dessus des rudes contingences de la vie en montagne qui est la même pour les jeunes que pour les gens des vallées. Plus dure cependant pour les équipes, car l’habitude ne joue pas encore et pour tenir, il est indispensable d’opposer à ces difficultés une volonté tenace. En montagne une atmosphère collective se crée obligatoirement. Il est impossible de vivre seul dans les hautes vallées.

En communauté la vie devient moins dure, les défaillances individuelles trouvant dans la vie d’équipe le soutien et le réconfort. La montagne marque d’une empreinte particulière ceux qui y vivent, mais le principal bénéfice que l’on retire de la vie dans les hautes vallées est plutôt individuel.

Les raids à ski, les courses hivernales, les écoles d’escalade ou les grandes courses d’été ont une valeur éducatives à la fois morale et musculaire.

En montagne, les dangers surgissent de toutes parts, la neige coule en avalanche avec un grondement sourd. Le vide se fait pressant, attendant une faute pour vous saisir. Le cœur bat à rompre, le souffle manque. L’effort et la peine trempent la volonté qui seule permet le triomphe des obstacles. Admirable école d’énergie et de décision que celle de la montagne qu’il faut vaincre si l’on ne veut pas mourir.

Ecole de vie dure. Monter sans fin à travers les éboulis, tailler la glace pendant des heures, suivre des crêtes aériennes faites de neige et de rochers, grimper des parois verticales… N’est-ce pas une école de premier ordre pour former un caractère ? Ecole d’humilité aussi : il faut souvent se plier, se soumettre à la nature plus forte que vous, abandonner une victoire proche, car la tempête est là ; il faut redescendre, renoncer à réaliser son rêve.

« Quelles soient trois fois bénies les heures et les années que j’ai passées dans les régions aériennes et lumineuses d’où l’on revient toujours plus pur et plus heureux », écrivait Russel. La montagne aime les vaillants et les modestes, elle rend sensible à la notion du beau et du bien. Elle ne donne pas d’autre récompense que celle du triomphe dans le silence et l’éblouissement dans les hautes altitudes. En montagne, on se « sent plus grand et plus noble ».

« Avons-nous vaincu un ennemi », disait Mallory qui devait disparaître dans l’Everest. « Personne, sauf nous-mêmes, mais n’est-ce pas là la plus belle des victoires ? »

Chef PAYOT (1941)

Nous de Jeunesse et montagne 1940-1944, éditions Publialp,1999, 224 pp

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici