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La grande aventure des Auberges de la Jeunesse 1/2

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La grande aventure des Auberges de la Jeunesse 1/2
Paul-Hey_Wanderbursche

Sur la route de l’amitié

Cheveux au vent, col ouvert, culottes courtes, sac au dos et chansons aux lèvres, une demi-douzaine de jeunes gens, trois garçons et trois filles de 15 à 20 ans, viennent de quitter Amsterdam et martèlent la grand’route de leurs souliers ferrés.

Pour quelques semaines, libres de tout souci, ils peuvent enfin, simplement, joyeusement, redécouvrir leurs camarades de travail dans un cadre épousseté, remis à neuf.

L’important, pour l’instant, est de trouver un gîte où passer la nuit. Pas un hôtel bien sûr ! Non : le chapitre est aux économies et, pas un instant, l’idée de procéder autrement n’a pu même effleurer l’esprit de l’un d’entre eux. Ni l’idée ni, évidemment, les moyens.

D’ailleurs, le problème est tout simple.

— L’auberge ? leur a dit le brave homme auprès duquel ils se sont renseignés, mais elle est là, devant vous. C’est le château que vous voyez à l’horizon : tout droit !

Ce billard verdoyant qu’est la Hollande offre au moins l’avantage (pour être plus exact, je devrais dire « l’illusion »de raccourcir les distances. On fera donc les trente kilomètres qui nous séparent du fort d’Assumburg avec la certitude réconfortante de savoir où l’on va. D’autant mieux que le site a l’air accueillant, avec son allure de castel moyenâgeux, ses grosses tours carrées ou octogonales, ses créneaux, et puis… et puis surtout sa qualité d’auberge de la jeunesse qui doit en faire, à coup sûr, un lieu d’accueil sympathique.

Et de fait, après avoir extirpé des sacs leurs cartes d’Ajistes[1] (on ne peut pénétrer dans une auberge de la jeunesse sans présenter sa carte de l’année qui vous sera rendue au départ), nos voyageurs sont cordialement reçus par les parents aubergistes qui, par bonheur, parlent leur langue.

Après avoir, inscrit son nom sur le registre et payé la taxe d’hébergement, chacun, sous la conduite des parents aubergistes, va reconnaître les dortoirs. Les garçons d’un côté, les filles de l’autre, c’est la règle générale en vigueur dans les auberges. Les sacs ont été déposés à la bagagerie, les affaires de couchage étendues sur les lits, et tout le monde se retrouve en bas, pour le dîner, dans la salle commune. Qu’elle est agréable, cette salle commune, avec ses grandes baies quadrillées, sa haute cheminée à hotte et, surtout (les Hollandais concevraient – ils autrement la décoration d’une pièce ?), des fleurs sur toutes les tables.

Une harmonieuse variété règne dans la salle-à-manger : deux Suisses, douze Hollandais, une troupe de Scouts britanniques, cinq étudiants allemands, une demi- douzaine d’apprentis belges, trois jeunes Italiens et nos six Français. Quelle salade ! direz-vous. Allons donc ! Il ne fallut pas plus d’un petit quart d’heure à tous ces jeunes pour faire connaissance. Curieux, n’est-il pas vrai ? Pas tellement : il n’est pas besoin d’un langage commun pour qu’entrent en relations des jeunes de même âge, animés d’un même esprit voyageur et sportif, venant de vivre une même aventure, ou peu s’en faut. Et, tandis que, le repas terminé, ces compagnons d’un soir s’assemblent autour de la grande flambée qui pétille sous la hotte de pierre, chacun raconte ses souvenirs de voyage, ses aventures de la journée, et quelqu’un se trouve toujours au bon moment pour faire l’interprète. Et puis, les parents aubergistes, jeune ménage dynamique, lancent des chansons populaires, que les Ajistes reprennent en chœur, chacun dans leur langue. Ils organisent des jeux, sortent les cartes routières pour conseiller les étapes du lendemain, décrivent le pays, racontent son histoire, ses légendes, son folklore, montent un petit orchestre avec les pipeaux et les harmonicas de l’assemblée… Bref, ils ne laissent pas leurs hôtes s’ennuyer.

Cela, c’est le grand miracle des Auberges de la jeunesse.

« Une auberge de la jeunesse, dit Gaétan Fouquet, un Ajiste militant de la première heure, est une demeure où chaque jeune qui, pendant ses loisirs ou au cours de ses vacances, voyage à pied, à bicyclette ou de toute autre façon sportive, puisse trouver chaque soir, au bout de l’étape, pour une somme très modeste, un gîte simple, mais accueillant. Un lit (qui peut sans inconvénient être sommaire), un repas (ou tout au moins un fourneau pour faire la cuisine), une installation pour des ablutions, tel est ce que, matériellement, doit offrir toute auberge de la jeunesse.

Mais cette dernière ne saurait, en aucun cas, se contenter de demeurer une simple

maison anonyme de passage, un quelconque hôtel à prix très réduit et sans âme. Placée sous la direction constante d’un père aubergiste — plus père qu’aubergiste, plus conseiller que censeur, plus bienveillant qu’autoritaire, — l’auberge de la jeunesse doit constituer (cela est obligatoire) un véritable foyer moral. Elle ne saurait se passer, même un jour, de cette ambiance particulière qui la caractérise au premier chef, exaltante atmosphère, faite non pas seulement d’ardeur physique et de joie juvénile, mais surtout d’un goût sincère pour la vie simple, pure, loyale, du désir irrésistible d’élargir son horizon et de connaître davantage de fraternité compréhensive, profonde, enthousiaste… »

Ne protestez pas : je sais parfaitement que certains d’entre vous ont pu connaître un jour ou l’autre, ici ou là, des auberges qui ne ressemblaient pas positivement à cette description idéale. Je sais qu’il s’en trouve de mal tenues, mal organisées mal fréquentées. Mais ce que je sais aussi, c’est que cet état de choses tend à devenir, de jour en jour, l’exception.

Et c’est à nous, les jeunes, qu’il appartient de lutter avec les mouvements spécialisés, dans la grande bataille qui s’engage actuellement pour le développement et l’amélioration des auberges françaises, bataille captivante, dont j’aurai très bientôt l’occasion de vous entretenir.

Unis, nous réaliserons un jour, et de plus en plus, le rêve de ce jeune instituteur allemand qui, en 1900…

Mais n’anticipons pas. Je vous conterai, la semaine prochaine, la grande aventure, née d’une initiative privée, dans un coin de Westphalie, qui devait, en l’espace de quelques dizaines d’années, lancer, sac au dos, sur les routes du monde, des milliers et des milliers de jeunes en quête de découverte, d’air pur et d’amitié.

(A suivre.) Noel Givelet. A la page. 06.04.1950

[1]Terme employé pour désigner les usagers des auberges de jeunesse

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