Ceux de Jeunesse et Montagne – Pour retrouver leur ciel, ils ont choisi la Montagne

Quelque part en France. Il n’y a plus d’aviation. Ceux qui ont perdu leurs ailes pensent et rêvent à leur ciel abandonné. Mais l’un d’eux a trouvé un chemin, un sentier qui montait par la montagne.

Ce chemin était dur sans doute, mais là, au bout, ils retrouveraient leur ciel. Aviateurs d’hier, montagnards d’aujourd’hui, tous suivirent leur guide.

Des cadets qui n’ont pas connu les joies du looping, mais enivrés du goût du risque se joignirent à la troupe.

Ainsi est né JEUNESSE ET MONTAGNE.

Peu de gens connaissent le groupements « Jeunesse et Montagne » sous leur véritable aspect. L’idée que l’on se lait le plus souvent, est fausse du fait même que l’activité de ces Groupements ne se développe normalement qu’en montagne. Pour les Jeunes de Provence tout particulièrement les contacts sont rares avec leurs camarades volontaires de « Jeunesse et Montagne », et ils tendent à se méconnaître. Il existe même à certains moments une sorte de gêne, témoin des absences de saluts en ville, ou ceux péniblement échangés. Les Jeunes des Chantiers doivent savoir que ceux de J. M. sont pour eux des camarades d’autres Groupements certes, mais tous de la même famille. Il n’est pua question de supériorité ou d’infériorité tirs uni vis-à-vis de» autre»; il y a à J. M. «les jeunes français volontaires |>our vivre en montagne, leur stage dr huit mois. Il est faux qu’on retrouve là ceux qui fréquentent les stations hivernales à la mode. Comme aux Chantiers les gars J. M. travaillent e< produisent, souffrent et peinent chaque jour pour se former.

« Jeunesse et Montagne » s’étend dans toutes les Alpes : Dauphiné, Savoie, Haute Savoie, sont autant de Groupements. Des centres groupent administrativement les Chalets d’une même vallée, Saint-Julien, Saint Etienne-en-Dévoluy, Ancelle, Entremont-le-Vieux, Beaufort, Thorens, révèlent pour ceux de J. M. de doux souvenirs. Le centre est en effet pour le volontaire retiré dans son chalet en équipe le chef-lieu où l’on descend avec crainte… L’administration.

L’équipe est à J. M. l’unité de vie et d’habitat. Elle groupe 24 garçons sous la conduite d’un chef et d’un moniteur, tous deux promus de l’Ecole des Cadres de Mon troc, près de Chamonix. Les chalets sont le plus souvent construits par les volontaires, mais toujours aménagés et transformés par eux. Les coins d’équipe sont installés avec un soin minutieux et les Jeunes aiment après les fatigues de la journée à détendre leur corps au milieu d’un certain confort. Après les journées bien remplies quelle joie de se réunir, et de causer, de créer un cercle d’étude sur un thème improvisé.

L’activité est dominée tout entière par la « Montagne » constituant à chaque instant les épreuves les plus diverses. Ici, du fait de la configuration du terrain, une simple promenade en ski devient excursion et une escalade prend le nom d’ascension.

Le but de la vie quotidienne est le culte du risque. Le souvenir de « ceux de l’aviation » est sans cesse présent en nous.

En dépit des situations climatiques, parfois rudes, on exécute des travaux d’intérêt général tels que ceux des Chantiers, mais là aussi la Montagne accuse ses exigences, ce seront les chalets-refuges des routes de haute montagne, des coupes jamais exploitées, que les Jeunes entreprendront. Ils ne délaisseront pas pour cela la carbonisation et les cultures partout où cela sera possible.

Enfin les Jeunes s’adonnent au sport ski ou escalade à la manière des montagnards sous la conduite des meilleurs guides et moniteurs. Les chefs leur inculquent le goût du risque, l’esprit de virilité et de sacrifice, autant de choses qui forment et apprennent à aimer une devise chère à nos cœurs « Faire face ».

Chef GRAIL. Plaquette Jeunesse et Montagne

Doc JM Fonds Chanteperdrix
Doc JM Fonds Chanteperdrix

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