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L’école des cadres de Jeunesse et Montagne

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L’école des cadres de Jeunesse et Montagne
Jeunesse-et-Montagne_Reconstitution_Instruction-alpine

A l’école des cadres et de perfectionnement où l’on forme les guides d’aujourd’hui et les chefs de demain

Toutes les Ecoles des Cadres visent actuellement à un but commun : remédier à la pénurie de chefs dont la France a souffert avant et pendant la guerre. Ce problème de formation qu’elles ont été chargées de résoudre était lors de leur création entièrement nouveau. Les méthodes employées pour mener à bien leur mission, ne varient guère d’une école à l’autre et ont été si souvent exposées que ceux qui s’intéressent un peu aux questions de Jeunesse n’ignorent plus en quoi consiste la technique des décrassages, des cercles d’études, des explorations régionales, etc. En fait, les procédés utilisés pour former les chefs ressemblent à ceux qu’emploient beaucoup d’autres écoles ; mais le genre de vie qui est le nôtre, leur donne une autre signification, et les exigences de la vie en montagne, leur confère peut-être un caractère moins artificiel. Dix-huit mois se sont écoulés depuis la fondation de l’Ecole. Pendant ces dix-huit mois, elle a toujours choisi un paysage de montagne pour cadre de ses activités : à Chamonix c’était le massif du Mont Blanc, à Chaillol le Champsaur et le massif de Pelvoux, à la Chapelle-en-Valgaudemar, l’Oisans tout proche ; actuellement à Pralognan les massifs de la Vanoise. Car on a fait confiance chez nous à la montagne et on a pensé qu’elle serait génératrice des qualités physiques et morales que l’on veut remettre en valeur.

Les stages du début n’avaient qu’une durée de quinze jours, ils furent portés par la suite à six semaines et en janvier 1942, a commencé le premier stage de trois mois.

Dès leur arrivée, les stagiaires sont répartis par équipes de quinze dans lesquelles ils vivent constamment. Ils sont sous l’autorité d’un Chef Instructeur qui le premier jour leur a demandé de choisir un patron et de préparer une présentation pour la veillée. Le soir même, les équipes Charcot, Duguesclin, Arnoux, de Bournazel, se présentaient avec sérieux et humour aux Chefs de l’Ecole. Passant ainsi sur les heurts ou les timidités des premiers contacts, les stagiaires, unis sous un même nom, ont appris à se connaître quelques heures après leur arrivée. Chaque équipe a son livre de bord que chacun tient à tour de rôle et dans lequel sont relatés les impressions et les événements de la journée. Elle s’est créée de toutes pièces une salle de réunion, à la décoration, à l’ameublement de laquelle chaque stagiaire a apporté le travail de ses mains, au service de son imagination. Ils se retrouvent ainsi dans une atmosphère qui contribuera à réaliser cette ambiance sans laquelle il n’y a pas de vraie vie communautaire.

Ainsi ils connaissent parce qu’ils la mènent, la vie des hommes qu’ils auront à commander. Et en voyant agir leurs instructeurs, ils ont sous les yeux le type du chef qu’ils devront incarner. Au cours des deux autres mois, ils ont pris à tour de rôle le commandement de leurs camarades, tandis que les Instructeurs ont rempli un rôle d’arbitre, tout en continuant à participer aux activités de l’équipe.

A l’intérieur de ce cadre général on a cherché à former les élèves comme hommes et comme chefs et travaillé, en les soumettant à une discipline sévère, à un emploi du temps très strict, à entraîner leur corps, affirmer leur caractère et développer leurs connaissances tout en leur donnant une formation morale.

Il leur est imposé de noter leurs réactions devant les incidents naturels et, à l’occasion, artificiels créés par l’instructeur. Pour mesurer toute la force de l’exemple, il faut successivement en avoir été privé, puis de nouveau en avoir senti l’efficacité. Pour méditer une sanction injuste ou disproportionnée, il faut l’avoir subie. Observer pour apprendre à devenir un Chef. Rien de tel comme de remarquer les fautes de ses supérieurs pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs. Faire ce travail de découverte, grouper tous les résultats acquis, faire le bilan des recherches et des remarques, tel est le but des synthèses que font chaque semaine les stagiaires. La discussion en sera faite en tête à tête avec le Chef et les remarques générales commentées devant la promotion.

La formation physique qui est intimement liée à la formation du caractère doit être à la hauteur des durs efforts que doit assurer un chef de Jeunesse et Montagne. Une vie physique intense opère déjà une sélection : ceux qui auront pour mission de montrer en toute chose l’exemple dans leur équipe, doivent être capables de tenir.

Dans les raids de plusieurs jours qu’ils font sous la conduite des Moniteurs du Centre, ils apprennent à connaître la montagne.

Souvent ces raids sont le prétexte d’une exploration régionale. Ils la font dans un petit village de montagne, semblable à ceux qu’ils seront appelés à vivre. Pour conquérir les habitants et les mettre en confiance, ce n’est pas toujours facile. Une veillée organisée sur place, qui vient rompre la monotonie des soirées d’hiver, suffit quelquefois, à créer un courant de sympathie. Elle leur permet de pénétrer chez ces montagnards, de les connaître et d’arriver à s’en faire aimer. Le futur chef saura ainsi utiliser ses procédés pour amener ses volontaires à entrer en contact avec des hommes dont la vie sera pour eux le plus bel exemple de ténacité et de travail.

Mais il ne suffit pas de chansons pour gagner le cœur de ces paysans.

Chaque équipe de stagiaires est allée plusieurs fois à des coupes de bois, situées à cinq heures de marche. Ils y travaillent trois jours consécutifs et l’éloignement les oblige à dormir sur le sol d’une grange abandonnée. Cette coupe, faite l’hiver, à 1500 mètres, souvent par -20°C, lorsqu’un mètre de neige recouvre le sol, fait comprendre aux montagnards les efforts demandés pour la formation des Chefs.

Un rapprochement né d’une estime commune sera ainsi la base d’une bonne entente entre eux. Et le futur chef ayant vécu, dans des conditions plus dures que celles où il sera appelé à commander ne craindra pas de demander beaucoup à ses hommes.

(Extrait de « TRACES », 1942)

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