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Accueil Les articles Dans la presse ancienne L’auberge de jeunesse – 1937

L’auberge de jeunesse – 1937

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L’auberge de jeunesse – 1937
Auberges de jeunesse - vers 1920

Des relais sur les grand’routes

Au creux de la vallée, la maisonnette aux volets verts… Au bout du village, l’ancienne ferme, dans le fond d’une pour… La vieille école, le bâtiment communal, tout cela peut demain être une auberge de jeunesse. Mais, direz-vous, qu’est-ce donc que ces auberges de jeunesse dont chaque jour on entend davantage parler ?

Une auberge, ne croyez pas surtout que ce soit un hôtel à bon marché, ou encore un camp de vacances. Ne croyez pas qu’on y vienne portant au bout de chaque bras une valise pansue pour quinze jours de « vacances sur le tas ».

Non ! Les Auberges de Jeunesse sont de simples lieux d’étapes, de haltes journalières, des relais sur la grand’route. Elles ont été créés par-ci, par-là, au hasard d’une bonne volonté spontanée, par un ami de la jeunesse qui n’a pas craint de se donner souvent beaucoup de mal pour mener à bien son entreprise.

À l’auberge, on trouve un gîte, un feu pour faire sa cuisine… et puis des copains. « Salut les copains ! » C’est par ces mots qu’un Ajiste marque son arrivée lorsqu’il franchit le seuil. Les présentations sont vite faites, le tutoiement s’affirme dès les premiers mois. Sitôt arrivé, le nouveau camarade est intégré dans la petite communauté.

D’ailleurs, il est bien rare qu’un habitué des Auberges ne rencontre pas partout où il va, un camarade déjà vu. Ce sont alors les grandes effusions…. et bientôt les histoires.

« Te souviens-tu, ce soir-là, à Villeneuve !… »

« Et le retour par la forêt ! »

Formalités « administratives »

Il ne faudrait pas croire toutefois qu’on entre dans l’auberge — ou tout au moins qu’on y séjourne — comme dans un moulin ! Il y a le « Pau » — le père aubergiste — qui ne transige pas avec le règlement. Le règlement, hâtons-nous de le dire, est loin d’être draconien. Pour être admis à l’auberge, il faut soumettre au visa du « Pau » une carte, acquise pour 12 fr. 50. Cette carte est celle du Centre laïque des Auberges ou encore de la Ligue Française.

Quant aux autres points du règlement, ils seront vite énoncés et sont encore plus vile mis en application. On peut les résumer par cette simple formule : « Ne gêne en aucune manière ces voisins, respecte tout à la fois leurs convictions et leur tranquillité. » En outre, on paie…, mais cela aussi, n’est qu’une simple formalité, tant le prix de l’hébergement est modique.

Le Centre Laïque

Mais nous avons parlé tout à l’heure du Centre Laïque des Auberges de Jeunesses. La chose est assez belle pour qu’on s’y arrête un moment. Dans la vieille rue de Valois, au numéro 15, se trouve un vaste appartement aux murs lambrissés, aux hautes fenêtres. Sitôt passée la porte, on est saisi tant est grande déjà l’ambiance « auberge ». Sur les murs, des affiches aux couleurs gaies, des photos évoquent les départs, les longues marches sur la route ou la halte à l’auberge. C’est là, dans ce local, que se trouve le siège du C.L.A.J. organisation groupant près de 300 auberges françaises.

On ne peut parler du C.L.A.J. sans citer son animatrice infatigable, celle à qui les jeunes doivent tant, Mme Grunebaum-Ballin. On ne peut non plus omettre d’énumérer les grandes organisations qui présidèrent en 1933 à la constitution du Centre : Amis de l’Enfance ouvrière, C.G.T., municipalités socialistes, municipalités radicales-socialistes, Ligue française de l’Enseignement, Patronage laïques.

Cécile et Paul Grunebaum-Ballin par Pierre Jamet
Cécile et Paul Grunebaum-Ballin par Pierre Jamet

Depuis la victoire du Front populaire en mai 1936, depuis que, du même coup, la jeunesse a son ministre, le C.L.A.J. a eu un magnifique développement. Il groupe, avons-nous dit, 300 auberges. Celles-ci sont parfois réparties sur des itinéraires tels que Paris-Menton (38 auberges), Paris-Biarritz (15 auberges), Paris-Strasbourg (15 auberges).

Et puis, il y a les innombrables auberges de montagne, il y a celles de la Touraine et celles de la Beauce, toutes celles, enfin, des jolis coins de France, des centres d’excursions et de promenades.

Allons au devant de la vie !…

Vous savez maintenant en quoi consiste une auberge, ce qu’on y fait, comment on peut l’utiliser ; mais il est une chose que vous ignorerez tant que, sac au dos, vous n’aurez pas franchi le seul d’une A. J, c’est comment on y vit, l’ambiance qu’on y trouve.

De la vie bourgeoise et étriquée que nous menons tous plus ou moins — que nous le veuillons ou non — il ne reste rien. La vie à l’auberge, c’est avant tout la liberté. Celui qui arrive peut, s’il le veut, se mêler au jeu commencé ; il peut, dans un coin isolé, s’efforcer de tirer quelques sons les moins discordants possibles de son harmonica — ce compagnon inséparable du campeur ou de l’Ajiste — ; il peut manger, boire, chanter, marcher sur les mains, il est libre !

Cette liberté totale, cette vie naturelle, cette franche camaraderie, c’est tout cela qui fait le charme des auberges.

Essayez une fois. Mêlez-vous pour un jour à ces jeunes garçons et à ces jeunes filles qui parcourent les routes en chantant et riant… el vous attendrez pendant toute la semaine le samedi suivant pour partir à nouveau et chanter avec eux le chant des auberges « Allons au devant de la vie, allons au devant du bonheur !… »

A. et G., Le populaire, 18 août 1937

 

1937-08-18_Le Populaire_Les auberges de jeunesse
1937-08-18_Le Populaire_Les auberges de jeunesse

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