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« L’APPEL DE LA ROUTE » A LA TRIBUNE LIBRE

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« L’APPEL DE LA ROUTE » A LA TRIBUNE LIBRE
1930-04-14 - L'appel de la route - L'Ouest Eclair (suite)

L’Ouest Éclair – 14.04.1934

L’Appel de la Route ou, en termes moins poétiques, « de la manière dont la jeunesse pourrait organiser ses vacances », tel fut le sujet traité à la dernière séance de la Tribune Libre, vendredi soir, salle Colbert.

Sujet traité, disons-nous, et non débattu. A aucun moment la physionomie de la réunion n’a pris la forme d’une discussion.

L’auditoire, bien sage, n’a réagi qu’en applaudissant les divers orateurs et en opinant toujours dans leur sens. Il était d’ailleurs difficile qu’il en fût autrement. Mais malgré que nous-même y ayons pris le plus grand plaisir, nous nous sommes demandé si un tel débat entrait bien dans l’esprit de la Tribune Libre qu’on nous avait accoutumé à comprendre un peu différemment.

Souhaitons qu’un prochain débat rétablisse la norme dont la Tribune Libre a semblé s’écarter, l’autre soir.

Nous aurions toutefois mauvais gré à ne pas rendre justice au talent de causeurs qu’ont montré successivement M. Robert, proviseur du Lycée Clemenceau, président de séance, Mlle Mendousse, professeur à l’Ecole Vial, M. Robert Vieux, du Lycée Clemenceau, et M. Stany Gauthier, professeur à l’Ecole des Beaux-Arts et conservâtes du Musée des Arts décoratifs.

Une question qui intéresse tous les jeunes

M. Robert, chargé de préfacer la remarquable conférence de Mlle Mendousse, s’est acquitté de sa tâche avec un rare bonheur.

Après avoir élevé le sujet jusqu’aux plus hauts sommets — cet « Appel de la Route » que tout homme a entendu au moins quelquefois au cours de son existence — « ce problème, a-t-il dit, intéresse toute la jeunesse, aussi bien celle oui étudie que celle qui travaille dans les ateliers. Son but : arracher les jeunes à la vie artificielle qu’on leur impose pour les mettre en contact avec la nature et en retirer ce qu’il y a de meilleur pour fortifier leur âme et leur corps. C’est à quoi tendent chez nous les associations de scouts et, en Allemagne, les groupements de « Wandervogel » ou « oiseaux de passage ». »

Sur les routes d’Allemagne avec les « Wandervogel »

Passer ses vacances à voyager le plus agréablement du monde, c’est ce qu’a fait, pendant deux mois d’été, Mlle Menaousse. Partie à bicyclette de Düsseldorf, en compagnie d’une amie, elle a atteint par petites étapes le lac de Constance.

Une telle randonnée qui peut sembler ici extraordinaire, est chose courante en Allemagne : « II n’est pas rare, a dit Mlle Mendousse, de rencontrer sur les routes des bandes de jeunes gens et de jeunes filles, sac au dos, marchant d’un pas allongé, au son d’une guitare. On voit même des groupes d’enfants aller ainsi sous la conduite de leur instituteur. » Ce sont les Wandervogel.

Il est difficile de définir ce mouvement qu’un esprit français, logique avant tout, a même de la peine à comprendre. Il se rapproche un peu du Scoutisme et cependant il en diffère en ceci que les Wandervogel n’ont pas de statuts, pas de loi écrite ni de chefs.

C’est à la fin du siècle dernier qu’est né le Wandervogel, du besoin pour les jeunes de se libérer le corps et l’esprit. Le mouvement s’étendit rapidement malgré la mauvaise humeur des pouvoirs publics, enclins à considérer les Wandervogel comme des révolutionnaires.

En dehors de la période des voyages sur les grand’routes, les « oiseaux de passage » se réunissent volontiers pour faire de la musique, étudier les littératures allemande et étrangères, travailler enfin à développer en eux le pouvoir de s’émerveiller.

Après la guerre le mouvement avait pris une telle extension qu’il fallut songer à créer des auberges qui, aux étapes, assureraient aux Wandervogel le gite et le couvert. Ainsi furent j fondées les « auberges de jeunesse ». Celles-ci eurent un succès très rapide : on en compte aujourd’hui 2219 disséminées sur tout le territoire allemand. Mlle Mendousse a trouvé dans une : vingtaine d’entre elles, sur les bords du Rhin, une hospitalité cordiale et bienveillante, que sa qualité de Française ne faisait que rendre plus aimable.

Dans ces auberges, toutes plus pittoresques les unes que les autres, la vie est simple, primitive. Fort économique aussi ; on y loge pour 3fr.50. Avec 10 francs par jour, un Wandervogel peut vivre aisément. Aussi rencontre-t-on parmi eux des voyageurs de toute classe et de toute fortune. Des chômeurs emploient ainsi leurs loisirs forcés, quitte à demander une aide alimentaire que leurs compagnons ne leur refusent jamais.

Toutes les nationalités sont représentées parmi les Wandervogel, sauf peut-être la France. Mlle Mendousse et sa compagne constituaient une exception ; et cependant elles ont reçu là-bas un accueil on ne peut plus charmant.

Les Wandervogel sont d’ailleurs désolés de ne pouvoir voyager en France à leur façon ; il n’existe pas, chez nous, d‘ « auberges de jeunesse ». Cependant la première vient d’être fondée par M. Marc Sangnier dans son domaine de Bierville. Certains ont envisagé l’aménagement d’un certain nombre d’écoles en auberges de jeunesse pendant la saison des vacances. L’idée est en l’air. Avec notre mentalité on peut toutefois se demander si elle réussira. Du moins, a conclu Mlle Mendousse, la chose vaut bien t qu’on la tente.

A quoi M. Robert a répondu en observant que déjà existe en France l’admirable organisation des Scouts. Il les a vus à l’œuvre et peut témoigner que ces jeunes marcheurs qui couchent sous la tente valent leurs compagnons d’outre-Rhin. Malheureusement ils sont trop peu nombreux.

Les Wandervogel et la paix

Président de l’Association catholique pour la paix, il appartenait à M. Robert Vieux de présenter l’œuvre accomplie et poursuivie par les Wandervogel en faveur de la paix.

M. Vieux, qui a pris contact avec eux, notamment au congrès pour la paix à Fribourg, en 1923, en a rapporté une impression très vive.

Idéalisme moral très élevé, émulation dans l’entraide fraternelle et dans la charité, grande valeur intellectuelle, maturité et indépendance d’esprit, sûreté du jugement, discipline morale librement consentie et loyalement acceptée, tels sont les traits que M. Vieux a observé parmi les i oiseaux de passage ». « Ils ont été les artisans d’une rénovation intellectuelle et morale de leur pays ».

Ils peuvent beaucoup pour la paix sociale, par le mélange des classes. De même, du point de vue de la paix internationale, leur idéal de fraternité et de charité chrétienne déborde les frontières et beaucoup de Wandervogel ont pris une part active aux différents Congrès pour la Paix, en particulier l’an dernier, au cours de la Croisade pour la Paix.

Les conseils d’an vieux routier

« Le Français aime peu se plier à une discipline, que ce soit celle des Scouts ou des Wandervogel, a remarqué à son tour M. Gauthier; il préfère aller seul sur les routes ou accompagné de quelques amis qu’il a choisis, au gré de sa fantaisie ».

Mais encore faut-il savoir voyager. Et le vieux routier qu’est M. Gauthier d’expliquer avec beaucoup d’humour sa façon à lui de voyager à bicyclette.

D’abord, il est nécessaire d’avoir ; une bonne machine, robuste, munie de plusieurs changements de vitesse. Celle que M. Gauthier a présentée à son auditoire lui a permis de parcourir, en 10 ans, une cinquantaine de mille kilomètres, par tous les temps ; et dans les régions les plus accidentées.

Il faut ensuite emporter avec soi un léger bagage, le strict minimum, mais le plus pratique.

Avant de se mettre en route, préparer avec soin son itinéraire, savoir lire une carte, diviser à propos ses étapes. Puis, au cours du voyage, choisir de préférence les routes secondaires, aux sites beaucoup plus pittoresques que ceux que traversent les grandes routes ; voyager autant que possible en allant vers le soleil : ceci est très important pour le bon éclairage du paysage, tâcher enfin de choisir les routes qui descendent.

Une telle manière de passer ainsi ses vacances procure un agrément inestimable, source de santé morale, de bien-être, de belle humeur et de santé physique.

Avis aux amateurs!

J. V. – L’Ouest Éclair – 14.04.1934

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