Au début du XIXème siècle, la question de l’enfance et du plein air ne se posait pas. L’enfant évoluait dans un milieu rural et sa vie accompagnait celle des adultes. C’est seulement au cours de ce siècle, avec la révolution industrielle, que les campagnards furent engloutis en masse par les villes, ou plutôt par les fabriques et usines situées aux abords des celles-ci. Puis ils furent parqués dans des bidonvilles, des cités-dortoirs organisés par le patronat pour loger sa main d’œuvre bon marché qu’il comptait bien pleinement exploiter. Avec eux, les enfants ont suivi puis sont nés dans ces banlieues qui devinrent elles-mêmes parfois des villes.
Même si certains philosophes comme Rousseau — un citadin — ont déjà émis certaines théories et hypothèses quant à la relation de l’enfant avec la nature et les loisirs, l’enfant à cette époque est ressenti comme un « sous-produit », un pré-état de développement qui deviendra vers 12-14 ans un « produit fini » et utile à la famille. Il sera jugé en fonction des tâches qu’il pourra accomplir et sa valeur sera mesurée aux vues de son niveau de production pour les garçons ou du marché conclu lors du mariage pour les filles.
Dans cette ambiance de fin de siècle, certains éducateurs ou professeurs ont ouvert la voie à des courants ayant pour but de ramener l’enfant dans un élément naturel, dans un environnement plus sain, plus « respirable », de lui faire découvrir les campagnes avoisinantes qu’il ne pouvait même deviner.
Qu’elles proviennent d’individus, de groupes ou d’Etats, ces initiatives diverses et variées témoignent de la volonté d’élever, au sens noble du terme, la jeunesse au contact de la Nature par l’expérimentation. Elles possèdent un objectif commun : briser le carcan de l’éducation traditionnelle pour proposer à la jeunesse de véritables écoles de la vie.
La naissance des Wandervögel
C’est dans la banlieue de Berlin que les premiers groupes de Wandervögel ont émergé, ces Oiseaux Migrateurs qui ont choisi de « quitter la ville et ses murs gris, de quitter la ville et ses soucis ». Ce mouvement fut peut-être le premier en Europe à permettre l’émancipation de la jeunesse, à encourager de jeunes écoliers à sortir des villes pour de longues randonnées, mais aussi à leur permettre de dormir dans des granges ou chez l’habitant, de prendre contact avec la Nature, sa faune et sa flore, ne plus être le centre du monde mais s’immerger dans celui-ci.
Hermann Hoffmann emmena ses élèves marcher dans les montagnes du Harz lors de l’été 1898. Ce fut cette petite graine semée dans l’esprit de ces jeunes qui scella leur destin et celui de millions de jeunes allemands à jamais. A partir de là, les groupes se développèrent d’abord autour de Berlin puis dans toute l’Allemagne. En 1913, on comptait plus de 25.000 Wandervögel.
Les randonnées ne sont pas seulement une rencontre avec la Nature, mais aussi une découverte de soi-même. Lors de ces périples à travers la patrie, les jeunes rencontrent leurs compatriotes, font connaissance avec les nombreuses fêtes et traditions de leurs régions. De là proviennent leurs chants et leurs danses qui les accompagnent depuis cette époque. Au-delà du sentiment d’appartenir à une grande communauté à force de rencontres, il existe un sentiment d’appartenance à son propre groupe de Wandervögel, celui qui partage ces journées de durs efforts et ces soirées autour du feu où l’on s’échange ses aventures, ses lectures, mais surtout ses chants. Ces chants, qui soudent ces jeunes les uns aux autres, dans un hymne puissant, qui leur donnent la force d’aller tête haute face à ce monde d’adultes, vétuste et sans joie. Ces chants, force de leur révolte contre le monde moderne, petit et bourgeois, dans lequel ils ont grandi, avec ces règles et ces principes d’adultes, ce carcan qui les étouffe, où l’habit fait le moine, mais qu’ils exècrent aujourd’hui. Ils ne rêvent alors que d’une chose : s’affranchir du monde des grands, sale et pervers, pour créer un monde où la jeunesse dirigera la jeunesse. Ils n’iront pas se réfugier dans la religion, l’amour ou l’alcool, ils sont partis en randonnées, par les plaines et dans les bois, à la quête de la mythique fleur bleue (die Blaue Blume). Cette fleur, associée à aucune existante sur Terre, en ce sens qu’elle n’est pas vraiment de ce monde, est tel un trésor immatériel à découvrir à l’issue d’une vie de quête spirituelle. Elle représente l’aspiration à la restauration d’un mythique « Âge d’or » où la nature se présente dans sa pureté première, où l’homme, plutôt le jeune homme pur, est en harmonie parfaite avec le divin, dans la plénitude de ses sens, en symbiose totale avec la nature, et désentravé de la contingence matérielle.
Le scoutisme, de l’utilitarisme au mouvement de jeunesse
Sur un tout autre continent, à une époque proche du début du Wandervogel, le scoutisme a été créé à l’initiative d’un homme : Lord Baden-Powell. Ce mouvement, quoique moins spontané et plus éloigné du romantisme allemand, s’est donné pour but de cultiver les caractères, d’affiner les consciences, de développer l’esprit civique et le sens social, de faire des hommes robustes, forts et en même temps généreux, d’aider chaque garçon à dégager sa personnalité, à exercer ses talents, à fortifier sa propre volonté.
La création du scoutisme ne se fit pas en un seul jour : elle fut la conclusion d’une série d’observations et de réflexions que fit B.-P. au cours de ses séjours en terres lointaines, mais bien sûr aussi d’un dur labeur. Ce travail fut récompensé lors du rassemblement de Birkenhead en 1929, où Baden-Powell fut fait Lord au milieu de près de 60.000 scouts issus de cinquante-six nations.
Baden-Powell, qui remarquait tout, ne tarda pas à s’apercevoir que la vie aux colonies, avec ses aventures et ses dangers perpétuels, habituait les hommes à surmonter les difficultés, à se tirer d’affaire seuls, à réfléchir avant d’agir, en un mot les rendait prêts à accomplir toutes les tâches et tous les travaux. Et en même temps, il avait constaté que les recrues qu’on lui envoyait en renfort et qui avaient vécu jusque-là en ayant à leur disposition tous les avantages d’une civilisation perfectionnée, manquaient très souvent de caractère, de force, de volonté et de maîtrise d’eux-mêmes. II est certain que lorsqu’il suffit de tourner le robinet d’un fourneau à gaz pour faire bouillir de l’eau, on n’éprouve pas du tout le besoin d’apprendre à allumer un feu de bois sous la pluie. Mais le résultat est que la civilisation amollit souvent les caractères. Il faut chercher dans la vie simple le remède à une vie compliquée et au déséquilibre psychique que crée la sur-civilisation.
Baden-Powell voulut donner à ses recrues les qualités qui leur faisaient défaut et, pour cela, il combina un programme d’instruction spécial. Le meilleur moyen de perfectionner l’homme, c’est de se saisir de lui alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Le scoutisme voulait lutter contre l’effroyable danger social que constitue le nombre croissant des jeunes hommes mal orientés dans la vie ou complétement dévoyés. B.-P. estimait qu’il est plus sûr et plus économique de prévenir que de guérir.
Dans ces méthodes, le Mouvement des Eclaireurs met au premier plan le camping. Quinze jours ou trois semaines sous la tente, en pleine campagne, avec beaucoup d’air pur et de soleil, beaucoup d’eau pour se laver, c’est, pour de jeunes adolescents, une vraie cure, aussi bien morale que physique. Dans l’atmosphère saine de la pleine nature, le jeune garçon n’a pas de peine à se désintoxiquer des habitudes artificielles et déprimantes qu’il acquiert dans la masse, par esprit d’imitation. La vie rude qu’il y mène le fortifie, et lui révèle que l’on peut fort bien se passer de tabac et d’alcool — et cette expérience personnelle est plus efficace que beaucoup de conférences.
Contrairement à certaines idées reçues, le scoutisme voulait grouper fraternellement des garçons et des filles de tous pays, de toutes conditions sociales et de toutes religions, non pas en tentant l’impossible gageure de les rendre tous identiques, mais en demandant, au contraire, à chacun d’eux, de conserver et d’approfondir ses convictions particulières.
Pour vaincre la déchéance de la jeunesse, Baden-Powell prenait volontiers pour exemple l’idéal chevaleresque du Moyen-Âge :« Les chevaliers ne connaissent pas le découragement ; jamais ils ne parlaient de se rendre, et ils étaient toujours prêts à lutter jusqu’au dernier soupir. Être toujours prêt à lutter… voilà ce qu’il faut que chacun d’entre nous croie de tout son cœur. »
La reforme éducative
Le courant des « écoles nouvelles » se doit aussi d’être abordé, comme une initiative résolument tournée vers la nature. Dans la tradition de pédagogues, comme Rousseau ou Pestalozzi, puis Hermman Lietz et Gustav Wyneken dans l’Allemagne des années 1920, ce nouveau type d’écoles vise à donner un équilibre aux enfants. Ils sont admis dans un internat familial situé à la campagne, où l’expérience personnelle de l’enfant est à la base aussi bien de l’éducation intellectuelle — en particulier par le recours aux travaux manuels — que de l’éducation morale, par la pratique du système de l’autonomie relative des écoliers.
Pour ces pédagogues, la jeunesse ne peut pas prendre conscience d’elle-même dans une famille bourgeoise. Les enfants et les adolescents y restent toujours un « appendice » des adultes et sont traités et éduqués en fonction des intérêts de ceux-ci. Pour cette raison la jeunesse a besoin de sa propre sphère d’activité dans laquelle elle peut se développer selon sa propre pensée et trouver son propre style. Ce n’est qu’à l’école que les jeunes peuvent vraiment être jeunes. Mais bien sûr : une école nouvelle. Cette dernière est située à la campagne, constituant le milieu naturel de l’enfant. L’influence de la nature, la possibilité qu’elle offre de se fortifier au contact du plein air et les travaux des champs en font le meilleur adjuvant de la culture physique et de l’éducation morale. Dans l’école nouvelle d Wickersdorf, monté par Gustav Wyneken, Le sport était un thème central, celui-ci reposait exclusivement sur des exercices physiques en plein-air pendant la saison chaude et sur les sports de neige en hiver, concept en opposition avec les écoles d’états où l’on pratiquait les agrès en gymnase. Sur le modèle du Scoutisme de Baden-Powell, des grands jeux étaient pratiqués dans la nature environnante.
Interdit en 1933, ces écoles nouvelles n’ont pu retrouver leurs développements des premières années. Pourtant certains modèles se sont développés et perdure aujourd’hui avec un certain succès comme les écoles Steiner et Montessori pour ne citer que les plus connues.
Les Auberges de jeunesse en Allemagne et en France
« Bâtissez des auberges et ouvrez-les à toute la jeunesse du monde » — Richard Schirrmann
Les auberges de jeunesse doivent leur existence à un homme : Richard Schirrmann, instituteur en Allemagne, qui les inventa. Pris dans un orage alors qu’il se promenait avec ses élèves en 1909, ils se refugièrent dans une école. Pendant que ses élèves dormaient, Richard Schirrmann resta éveillé, à l’écoute de l’orage. Il rêvait d’un réseau d’hébergements simples, s’étendant à travers la campagne, où les jeunes pourraient séjourner. En se déplaçant entre ces auberges de jeunesse, les enfants seraient au grand air. Ils marcheraient, feraient de l’exercice et se dégourdiraient les membres. Le fait de randonner et d’être proches de la nature feraient d’eux de meilleures personnes.
Schirrmann aimait se promener avec ses élèves dans les bois et les collines autour de la ville, où ils remplissaient leurs poumons d’air frais et pur, où leurs yeux échappaient aux minuscules caractères des livres pour se concentrer sur l’espace et la distance, sur la prairie et la forêt. Il pensait que non seulement le plein air et l’air frais étaient bons pour leur moral, mais que les jeunes enfants apprenaient mieux dans la nature. « Leurs joues brillent, leurs bras nus bronzent », s’était-il réjoui. Les enfants, qui découvrent pour la première fois la campagne, ses prairies, ses champs, ses étangs et ses ruisseaux, ne sont pas près d’oublier cette expérience. Un garçon, voyant des poissons nager dans un ruisseau, s’exclama avec admiration : « … des poissons, de vrais, authentiques poissons vivants ». Leur réaction et leur excitation avaient convaincu Schirrmann que c’était la bonne façon d’enseigner, que le plein air était bénéfique, pas seulement pour les leçons et l’apprentissage, mais pour le bien-être physique, mental et spirituel de ses élèves.
En France, c’est sur l’initiative de Marc Sangnier que s’ouvre en 1929 la première de la jeunesse. Celui-ci rêvait de la paix entre les peuples après cette guerre cruelle qui vit couler le sang de millions de jeunes européens entre 1914 et 1918. Il n’eut de cesse de rappeler que « L’Ajisme est une atmosphère qui rend les jeunes plus capables de se comprendre, plus prêt à s’aimer les uns et les autres ».
« Les Auberges sont une grande famille : qui a des ennuis y trouvera l’oubli, qui est pauvre sera quand même heureux, qui est fatigué pourra dormir en paix, qui est seul sur la terre trouvera des frères. » (un usager du Club dans le Cri des Auberges de Jeunesse)
L’auberge est saine de caractère, les jeunes n’y viennent pas pour le tumulte ou l’aventure, les Auberges ne sont pas non plus des « hôtels bon marché » comme ils aiment à le rappeler.
Les usagers y recherchent un esprit d’intimité et d’entente fraternelle qui les lie les uns aux autres au sein de la grande communauté des Auberges. Chaque mouvement s’y distingue par sa tenue et ses activités. Ils ne veulent pas s’imposer entre eux des lois ou des règles strictes, qui altèrerait leur esprit de liberté. Cependant, chacun, à travers son comportement individuel, se doit de créer une ambiance d’ordre et de justice. Pas besoin d’une autorité si chacun est conscient de son rôle dans la communauté. Tous ou chacun doit apporter sa pierre à l’édification de la cité future.
Car les gens des Auberges ne voient pas seulement dans leur mouvement une activité de fins de semaine (ou pour les deux semaines des nouveaux congés payés) : ils se donnent le rôle de créer une communauté fraternelle de la jeunesse dans cette Europe qui se relève à peine. Celle-ci dicterait aux anciens de placer la conduite de cette nouvelle société des jeunes au-dessus des intérêts politiques et économiques.
Les colonies de vacances
Si certaines initiatives, pour emmener les enfants des villes en camp de vacances à la campagne voient le jour dès la fin du XIXème siècle, c’est véritablement dans l’entre-deux-guerres que se développent les colonies de vacances. Après les séjours organisés par des curés ou des pasteurs pour leur jeunes paroissiens, c’est au tour des grands groupes (Renault, SNCF, GDF…) de mettre en place des programmes de vacances. En parallèle, les services de l’enfance des grandes agglomérations se préoccupent de plus en plus de l’hygiène et du bien-être des plus petits de leurs habitants. Les enfants qui vivent dans des logements précaires sont, dit-on alors, « souffreteux ». La mortalité infantile frappe en effet de plein fouet les taudis et de plus en plus de voix s’élèvent pour qu’ils puissent profiter des « bienfaits du grand air vivifiant », notamment lors des vacances scolaires. Cette inquiétude perce également dans la presse :« Est-il humain, est-il juste que des milliers de petits qui s’étiolent dans l’atmosphère empoisonnée des taudis n’aient point, chaque année, le réconfort de quelques jours de campagne ?C’est là une grave question, que se posent avec inquiétude les hygiénistes vigilants.
Elle est liée à celle des espaces libres dans les agglomérations citadines ; elle l’est à la lutte contre la population. » écrit Le Quotidien, en août 1928.
Pour permettre aux jeunes citadins de découvrir les milles et un paysages de leurs pays, c’est tout un réseau de structures et d’associations qui vont se mettre en place sur le territoire français. Ainsi c’est à la découverte de la mer, de la montagne et des forêts que peut partir chaque vacances scolaires la jeunesse ouvrière pour s’extirper des fumées d’usine et des murs gris.
La guerre et l’institutionnalisation des mouvements de jeunesse
Bien avant la guerre en Allemagne, mais avec la guerre en France, l’Etat s’est attaché à organiser tous ces mouvements et initiatives. Ce n’est plus des jeunes et des éducateurs qui se lancent dans la création d’une auberge ou d’un groupe, qu’il soit proche du scoutisme, de randonneurs ou de Wandervögel, mais l’Etat tenta de structurer les mouvements, en prétendant comprendre les besoins de la Jeunesse. Le concept resta identique dans tous les pays : des chefs adultes, des uniformes, des critères d’exclusion, ainsi que des obligations d’appartenance… Alors même si le nombre de jeunes constituant ces mouvements est parfois impressionnant, ceux-ci se sclérosent, les initiatives sont de moins en moins nombreuses. Les décisions sont prises en haut de l’échelle, loin des jeunes, et il est presque impossible à ceux-ci de défendre leurs idéaux, qui se perdent dans les couloirs de vieilles administrations. Il ne faut pas comprendre par-là qu’il n’y eut aucune initiative ou mouvement se détachant du système, mais très peu, malheureusement trop peu.
Nous pouvons citer ici le groupement Jeunesse et Montagne, qui par son principe de recrutement, ses activités, et surtout ses lieux d’exercice, a réussi à combiner entrainements physiques, exigence morale, formation civique et sens de l’esthétisme.
La fin de la Guerre, si elle a un temps stimulé les anciens des mouvements de jeunesse à reprendre des initiatives et relancer des groupes, a été le début du déclin de ces mouvements. Pour beaucoup, ce fut la possibilité de rassembler à nouveau la jeunesse tout en l’organisant de manière plus libre, hors de l’Etat. Malheureusement, cet espoir ne fut que de courte durée : la politique des adultes ne laisse que rarement la jeunesse libre.
Conclusion
Fort de ces diverses expériences menées au cours du XXème siècle, de nombreux mouvements et groupes virent le jour, certains pour de courte durée tandis que d’autres perdurent encore aujourd’hui. L’important n’est pas leur nombre mais plutôt l’esprit qui y souffle…
Les villes te leurs pièges ne sont plus aujourd’hui le seul obstacle à l’épanouissement de la jeunesse : l’intrusion des technologies dans les foyers — pas seulement ceux des citadins — est un mal moins visible mais plus vicieux que l’air impropre et le béton. Il est alors plus difficile de leur proposer une sortie en nature en concurrence avec un monde virtuel…
Il est alors important de « déconnecter » la jeunesse, de les éloigner de leurs écrans et des communications instantanées et puériles qui remplissent leur vie. Les sorties dans la Nature sont le moyen de procurer une bouffée d’air frais à ces jeunes. Arpenter les sentiers de son pays, partir à la découverte de ses traditions, apprendre les techniques de la vie en plein air et partager ses efforts avec ses camarades : voilà les ingrédients du remède pour désintoxiquer la jeunesse du poison de la fainéantise et du tout-virtuel.
Walter, 2021
Bibliographie en langue française :
- Wandervogel – Révolte contre l’esprit bourgeois, de Karl Höffkes, Éditions ACE (Amis de la Culture Européenne, 2020 – Web : editions-ace.com).
- À la Recherche d’une éducation nouvelle – Histoire de la jeunesse allemande, 1813-1945, par Philippe Martin, éditions du Lore (2010).
- Histoire d’une fille qui voulait vivre autrement, de Norgard Kohlhagen, Éditions ACE (2020)
- La Jeunesse “Bündisch” en Allemagne, d’Alain Thiémé, Éditions ACE (2020)
- Les avatars du juvénilisme allemand, 1896-1945, de Gibert Krebs, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle (2015)
- Le Pèlerin entre deux mondes, Walter Flex, Éditions ACE (2020)
- Atlas-Wandervogel, Éditions ACE (2020)
- Richard Schirrmann, Duncan M. Simpson, Éditions ACE (2021)
- L’histoire des Auberges de la Jeunesse, Marc Sangnier, Éditions ACE (2021)
- L’enfant en plein Air, Marc Augier, Gergovie (1998)
- Baden-Powell – Chef scout, Andre Réval, (1945)